Un peu de qui je suis

Mon histoire personnelle et mes apprentissages sur l’humain m’ont permis de développer une empathie profonde et une réelle compréhension de nos actes. Ici, il n’y a pas de jugement. Seulement un espace pour accueillir ton histoire, la transformer et avancer.

Je t’accompagne avec douceur, simplicité et naturel, en respectant ton rythme et ton histoire.

Les méthodes de coaching que j’ai apprises de mes mentors sont pour moi uniques.
Basées sur des questions simples mais puissantes, elles te guident vers plus d’amour pour toi-même, la libération de tes blocages et la création d’une vie qui t’inspire.

Temps de lecture: 4 mins

Aujourd’hui, je me lève chaque matin avec le coeur rempli de gratitude pour la vie, pour les gens et pour qui je suis.
Voici comment ce chemin a commencé.

Je suis une petite fille de 7 ans, joyeuse, libre et insouciante.

Je ne me demande pas si je suis belle, intelligente ou intéressante.

Je suis juste… moi.

Jusqu’au jour où un classement scolaire tombe :
je suis avant-dernière de la classe.
Tout bascule.
Pour la première fois de ma vie, je me vois comme une incapable, comme si ma valeur venait de disparaître en une seconde.

Dans les semaines qui suivent, des plaques de psoriasis apparaissent.
Elles envahissent peu à peu mon corps.
Je me mets à travailler énormément, même si j’ai l’impression de ne rien comprendre à ce qu’on essaie de m’enseigner.
Cette impression renforce l’idée que je suis une “ratée”.
Grâce à la persévérance, je deviens première de la classe en CM2… mais à l’intérieur, rien n’a changé.
Je me sens toujours aussi nulle, sans valeur.
Comme si quelque chose s’était brisé au fond de moi.

La blessure silencieuse de la comparaison
Mes parents sont kinésithérapeutes.
Nous vivons dans une grande et belle maison au toit de chaume, avec un jardin immense et une vue magnifique sur les champs.
Dans mon regard d’enfant, mes parents représentent la réussite : beaux, intelligents, accomplis.
Dans ma famille élargie aussi, je vois des ingénieurs, écrivains, entrepreneurs, voyageurs…
Partout autour de moi, des modèles de réussite.
Et moi, je me sens à des années-lumière de ce monde, persuadée que je n’y aurai jamais ma place.

Les années collège et lycée
Au collège, les moqueries quotidiennes me blessent profondément.
Je vois des filles au visage harmonieux et au charisme naturel.

Moi, j’ai l’impression de n’avoir ni la beauté, ni l’intelligence, ni la confiance.
Je me sens indigne d’être aimée.

Au lycée, je découvre les soirées, les copains, la cigarette, l’alcool.
Je commence à acheter compulsivement : vêtements, maquillage, bijoux…
J’essaie comme je peux de renvoyer une certaine image de moi valorisante.
Derrière ces gestes, il y a une estime de moi très fragile, que j’essaie de réparer à coups d’achats, de soirées alcoolisées, de sourires maquillés.
Je vois des thérapeutes chaque semaine… mais rien ne change vraiment.

Le cri du cœur
Un jour, je rencontre celui qui deviendra mon mari.
Il est musicien.
Nous vivons dans un petit village de montagne, au rythme des saisons et de la fête.
Mais derrière les apparences, je porte toujours cette blessure d’amour, j’ai terriblement honte de moi.
Et cette honte, je la porte chaque jour comme un fardeau invisible.
J’attends des autres – surtout de lui – qu’ils comblent un vide d’amour que moi seule peux remplir.

Puis arrivent nos enfants.
Pour la première fois, ma vie prend un sens.
Être responsable de deux petits êtres humains, les accompagner à grandir et à s’aimer, devient une véritable mission.
J’arrête l’alcool et la cigarette même si le manque est insupportable.

Une première lueur dans la nuit.

Pourtant, mes blessures derrière les addictions ne sont pas guéries.
Je cherche désespérément à me sentir aimée et je vis très mal la critique.
Au moindre conflit avec mon mari, tout se réactive… et je replonge.

Je remets à boire et fumer.

Le début d’une transformation intérieure
Un jour, j’assiste à une conférence de Noémie de Saint-Sernin.
Elle propose une formation pour les parents qui souhaitent se développer personnellement et offrir une parentalité plus consciente à leurs enfants.

Cette formation me transforme profondément.
Je prends conscience de mes schémas et de mes croyances limitantes.
Je découvre qui je suis vraiment et me passionne pour la compréhension du comportement humain.
Peu à peu, je me sens nourrie, vivante, alignée.
Je commence à voir ma valeur.

En quelques mois:
Mon psoriasis disparaît.
J’arrête l’alcool, simplement.
J’éteins ma dernière cigarette, en douceur.
Sans combat, sans lutte.
Juste parce que je n’en ai plus besoin.

Aujourd’hui, je m’aime.
Je ne me sens ni inférieure, ni supérieure.
Je ne cherche plus à être parfaite,
Je cherche à être « vraie », le plus possible.

Découvrir ce qui m’anime vraiment et transformer mes croyances m’a permis de retrouver une belle estime de moi… et de me libérer définitivement de mes addictions.

 
Ce sur quoi on met de la valeur dans notre vie provient de manques et de vides perçus de notre enfance.

Pour moi, c’est le fait de m’être rejetée pendant des années qui m’a conduite à plonger dans la psychologie et le développement personnel.

Chaque livre lu, chaque formation suivie, chaque clé découverte pour me sentir mieux dans ma peau me nourrissait intérieurement.

Ma plus grande souffrance est devenue ma plus grande source d’énergie.

Cette quête du bien-être m’a offert un sens, une direction, une raison de me lever le matin.

J’ai appris avec joie, enthousiasme et beaucoup de curiosité les outils qui amènent à plus d’amour de soi, à se libérer de blessures douloureuses et d’avancer vers une vie plus alignée.

Aujourd’hui, j’aspire à aider toutes celles et ceux qui sont sur ce chemin de transformation personnelle, de reconnexion à soi et qui ont soif de découvrir leur lumière.

Je crois profondément que ce n’est ni la culpabilité ni la honte qui nous font évoluer, mais l’amour et la compréhension.

Nous avons tous le droit de vivre en paix avec notre passé et avec nous-mêmes.

Toi aussi, tu peux transformer ce qui t’a fait le plus mal en une force qui te fera avancer.

Si j’ai pu m’en sortir, alors toi aussi, tu le peux!


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